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Le Bayern bien installé sur le trône (22/09/12) :


Schalke 04 et Bayern Munich : les deux futurs adversaires en Champions League de Montpellier et Lille.
Un match presque au sommet avec deux débuts de saisons tonitruants pour les deux formations, 3 victoires en autant de matchs pour les bavarois en championnat contre deux victoires et un nul en Bundesliga pour l'équipe de la Rhur.
Sans oublier la victoire cette semaine en Champions League du Bayern aux dépens de Valence et de celle de Schalke opposé à l'Olympiakos.
Deux équipes donc très en forme sur le papier, une rencontre qui prommettait. Sur le terrain, la réalité est tout autre !

Même si on sent de la qualité technique de part et d'autres, on s'ennuie ferme. Les deux équipes se craignent mutuellement et ça se sent. Différentes périodes de domination stérile mais très peu d'occassions.
Du côté de la Rhur on essaie de trouver la solution côté gauche par Draxler qui se procure quelques incursions dans la surface adverse mais sans arriver à donner ensuite les bons ballons, du côté de la Bavière c'est guère mieux, mis à part une tête de Mandzukic non cadré et une balle devant le but que Kroos n'arrivera pas à contrôler devant Unnerstall, il ne se passe rien ! 
Muller reçoit très peu de ballon dans les pieds, Mandzukic lui, aura des ballons mais connaîtra beaucoup de déchet technique combiné à de mauvais choix...

Le déclic viendra peu après le début de la seconde mi-temps, les deux équipes vont commencer enfin à jouer et l'espace va donc se libérer. C'est d'abord Draxler qui a l'occasion de donner un ballon de but à Huntelaar mais l'Allemand oublie complètement son compatriote Hollandais.
Ensuite Muller ne cadre pas sa tête, alors que le portier semblait battu.
Et c'est une nouvelle fois Muller qu'on retrouve sur l'action suivante, servi par Kroos, l'allemand va le servir à son tour dans la profondeur, et permettre à Kroos de marquer le premier but de l'après midi et de délivrer son équipe.
D'abord passeur, Muller se transforme en buteur, avec un ballon côté droit près du poteau de corner, le jeune allemand se débarasse de Fuchs à l'aide d'un petit pont puis crochette Matip, et conclut son action d'un très beau tir extérieur du droit qui vient crucifier les derniers espoirs des hommes de la Rhur. Le tout sous les yeux de Joachim Low.

La suite du match est une ballade de santé pour les bavarois, Robben aurait pu inscrire un troisième but mais manque son face à face.
Javi Martinez l'homme qui vaut 40 millions d'euros, rentré quelques minutes plus tôt, sur un centre de Robben manque lui aussi d'agraver la marque.
A signaler tout de même, une occasion de Farfan mais bien stoppé par Neuer.

En conclusion, le Bayern continue son rythme de croisière à trois points par match depuis le début du championnat. Pour un premier vrai test, en championnat, pour les hommes de Heynckes il est réussi !
Du côté des performances individuelles, on notera le très bon match de Muller, les bons matchs de Kroos, Robben, Lahm etc... Performance moins réjouissante pour Mandzukic qui n'a pas vraiment convaincu et du côté de la Rhur Huntelaar a manqué de ballons pendant tout le long du match, Darxler a alterné le bon et le moins bon, Farfan idem que son compatriote du côté gauche, Holtby a lui aussi rendu une copie moyenne, tout comme la défense qui s'est montrée très friable...
Le Bayern conserve ainsi sa place de leader, tandis que Schalke descend à la 5ème place.

Dans les autres résultats de Bundesliga en cette après-midi, la belle victoire d'Hambourg contre le champion en titre, Dortmund. Malgré le doublé de Perisic, les hommes de Klopp se sont inclinés.


Première pour les Spurs (16/09/12) :


Madejski Stadium 17h50 heure de Londres, (18h50 heure de Paris), lorsque Mr Webb siffle la fin du match et la première victoire des Spurs de la saison. Ce n'est peut-être pas la plus glorieuse victoire de leur histoire mais qu'elle fait du bien. Après un très mauvais début de saison (2 points pris sur 9 possibles), André Villas Boas le néo-entraineur du club Londonien était déjà dans la tourmente. Il faut dire que sur les trois premiers matchs, son nouveau club n'a pas été très convaincant, ni dans le jeu ni dans les résultats. Et ce soir, si par malheur les Spurs ne s'étaient pas imposés, les choix douteux de Villas Boas auraient été examinés mais aussi beaucoup critiqués. 

Première polémique, celle du poste de gardien, après un fort tapage médiatique, Villas Boas avait affirmé que le gardien n°1 était bien Friedel (41 ans), au détriment du nouveau venu, l'ancien lyonnais, Hugo Lloris. 

Sur ce point je suis en accord avec le Portugais, Friedel pour l'instant, ne mérite pas de perdre sa place de Numéro 1 mais bien entendu sur le court moyen terme, le gardien n°1, sera Hugo, ce n'est qu'une question de temps, mais très difficile pour le coach d'enlever l'Américain qui fait le boulot depuis plusieurs années et qui fait encore un très bon début de saison (c.f son match "énorme" contre Norwich).

On pourrait aussi contester la non-titularisation d'Adebayor, ou encore le choix de laisser Dempsey sur le banc, mais Villas Boas fait ses choix et aujourd'hui ça a payé !

 

Dés le début du match c'est les Spurs qui vont mener les assauts ! Dés les premières minutes ce coup franc de Bale pour la tête de Sigurdsson, repoussé par McCarthy directement dans les pieds de Vertonghen dans la reprise sera détourné en corner. Et il faudra seulement attendre la 17ème minute pour trouver la faille dans la défense de Reading, Lennon suite à un appel est lancé magnifiquement sur son côté droit par Sigurdsson, l'anglais effectue une passe en retrait dans les pieds de Defoe (préféré à Adebayor) qui d'un tir croisé va tromper le portier de Reading. 

Après ce but ce n'est qu'une déferlante d'actions sur le but de McCarthy : l'action de Defoe après un contrôle d'une très grande classe, la frappe de Sigurdsson sauvé sur la ligne ou encore la frappe de Sandro des 25 mètres !

 

Du côté de Reading, en première mi-temps, offensivement c'est le NEANT. En atteste une statistique : la première frappe de Reading n'intervient qu'après 39 minutes de jeu. Pogrebnyak probablement trop seul en attaque et un milieu également très bas. Pour essayer de pallier à cela, McDermott (l'entraîneur) va à la mi-temps remplacer un de ses milieux défensifs (Karacan) pour faire rentrer un attaquant (Le Fondre) afin de passer d'un 4-5-1 qui n'a très clairement pas fonctionné, en première mi-temps, pour un 4-4-2 assez classique. Et force est de constater que l'association Le Fondre-Pogrebnyak a bien mieux marché, beaucoup plus présent offensivement et même si c'est resté stérile juqu'à la 71ème minute, les supporters des Spurs revoyaient déjà les démons de West Bromwich et Norwich (deux égalisations à 1-1 à moins de 15 minutes de la fin). 

Jusqu'à la 71ème minute où c'est peut-être le joueur des Spurs le moins présent jusque là, le moins percutant, qui va délivrer son équipe. Après un débordement sur le côté droit de Walker, l'anglais va servir en retrait le gallois qui d'un enroulé vient tromper McCarthy. Et ensuite, le doublé de Defoe ne fait que sceller un peu plus la victoire des Spurs. 

Le but à 3 minutes du terme de Robson-Kanu (entré en jeu à la 83eme) ne changera rien !

 

C'est donc la première victoire de la saison pour les Spurs, une victoire qui fait du bien à beaucoup de monde, sauf peut-être à Adebayor (en concurrence direct avec Defoe) qui suite à la performance de Jermaine, élu homme du match, n'est peut-être pas prêt de redevenir titulaire. Vertonghen a aussi été très bon, une vraie belle recrue ! Bilan un peu plus mitigé pour Dembelé (buteur contre Norwich) qui a eu beaucoup de déchet technique, et on attendra un peu plus pour juger de l'apport de Clint Dempsey qui n'a disposé que d'un quart d'heure de jeu. Du côté de Reading, il va falloir être plus présent offensivement et beaucoup plus solide défensivement si ils veulent espérer se maintenir dans l'élite !

Avec ces 3 points, les Spurs pointent à la 10ème place tandis que Reading est (déjà) avant dernier.


Paris n'a pas perdu le Nord (02/09/12) :


On attendait la première victoire de Paris en championnat. De partout, l'impatience gagnaient les rangs : des supporters, aux médias en passant par les Quataris. Mais ce soir c'est chose faite, les trois points enfin dans l'escarcelle et des débuts de doute vite dissipés.
Preuve qu'impatience il y avait Christophe Jallet le latéral Parisien s'est exprimé après le match et a confirmé l'ambiance un peu lourde et néfaste qui entourait le club ces derniers temps «Ça va ramener un peu de calme aussi, parce que là, ça chauffait».

 

En effet Paris n'avait plus (pas) le droit à l'erreur ce soir et a donc attaqué pied au plancher cette rencontre. En marquant par l'intermédiaire de l'attaquant phare Suédois en moins de 27 seconde devenant ainsi le buteur le plus rapide de Ligue 1 cette saison (ainsi que le meilleur buteur). Carlo Ancelotti avait décidé de placer Nenê sur le banc et de renforcer son milieu de terrain avec le placement de Veratti devant la défense. Force est de constater que la tactique a payé. Veratti a été très bon et a bien muselé les attaques Lilloises récupérant ainsi 10 ballons en un peu plus de 70 minutes. 
Devant le trio offensif a été plus ou moins convaincant, Pastore hormis sa passe décisive sur le second but du Suédois a été très moyen pour pas dire mauvais avec beaucoup de déchet dans ses passes. Un fait qui a d'ailleurs énervé Ancelotti et qui a conduit à son éviction du terrain à la 66ème minute (remplacé par Nenê pas convaincant non plus). Menez a quant à lui fait son match et a dynamité par moment le jeu parisien, l'ancien romain qui a parfois manqué de vitesse comme lorsqu'il est lancé dans la profondeur et se fait finalement devancer par Chedjou qui fait un gros retour.
Enfin Ibrahimovic, le "cador" a montré toute l'étendue de son talent ce soir.
Trop seul devant contre Bordeaux aujourd'hui il a été servi et n'a pas déçu ! Il aurait même pu marquer de la tête avec un peu plus de réussite. Un joueur qui a impressionné et pas seulement dans les tribunes : « Sans manquer de respect aux autres, Ibra c'est la moitié de l'équipe du PSG à lui seul » déclarait Chedjou après le match, des propos que Marvin Martin le nouveau Lillois est venu confirmé : « C'est un grand nom, il l'a montré contre nous. C'est la classe, l'un des meilleurs attaquants au monde. »

 

Les Lillois ont quant à eux semblé manquer de jus tout au long du match. Il faut d'abord rappeler que Lille a enchaîné pas moins de 6 matchs en seulement 3 semaines, un rythme affolant avec un effectif qui est loin d'être pléthorique.
Un manque de jus que n'a pas manqué de souligné le milieu offensif Marvin Martin « Après ce match de C1, et la prolongation, on était fatigué ». C'est peut-être ce qu'il a manqué ce soir aux Lillois pour obtenir plus face à ce Paris Saint Germain.
Un match où ils n'ont pas été mauvais, ont même eu le contrôle du ballon (56% de possession) mais ne l'ont pas toujours utilisé à bon escient ! Il y a certes eu le but de Chedjou (avec un marquage laxiste d'Ibrahimovic au passage) et quelques opportunités par ci par là mais le nombre d'occasions du côté nordiste reste bien faible ! Très peu de possibilités de faire tourner l'effectif pour Rudi Garcia et du coup quand on fait reposer certains cadres (Kalou, Balmont) on se retrouve avec Gueye au milieu. Non pas que j'ai quelque chose contre ce joueur mais Lille manque clairement de banc.
D'ailleurs, en parlant de Kalou, ce dernier a pas mal apporté à son équipe, et a permis de dynamiter le jeu Lillois. Les Chedjou, Mavuba, Martin etc.. ont livré un match correct mais pas assez pour déranger l'ogre Parisien.

 

Heureusement pour les Lillois ils n'affronteront pas tous les week-ends de tels équipes, et il va être intéressant de voir comment Paris va réagir face à une équipe qui va fermer le jeu, car on l'a bien vu lors des trois premiers matchs, face à des équipes "à 10 derrière" Paris a eu du mal et le jeu Lillois plus ouvert et plus joueur convenait mieux au club de la capitale.
Reste donc à voir si Paris va arriver à trouver la solution contre ce genre d'équipe, réponse dans deux semaines contre Toulouse qui sera un véritable "test". Pour les nordistes, il va falloir retrouver le jeu qui faisait tant leur force les deux dernières saisons si ils ne veulent pas vivre une saison "galère" !


Première victoire et premier trophée ! (29/08/12)


"Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas"

Le célèbre proverbe peut s'appliquer aujourd'hui pour ce match retour entre le Réal Madrid et le FC Barcelone. 
En effet, il y a moins d'une semaine, les catalans recevaient les madrilènes au Camp Nou et avaient donné une véritable leçon de football, le score était même flatteur pour les hommes de José Mourinho (2-3).

 

Ce soir, le match était tout autre. Un Réal conquérant, attaquant, avec le ballon et un Barcelone, défensif, opérant par contre attaques. Il faut dire que les Merengues se devaient  immédiatement de réagir, après le match nul à Valence, la défaite contre Getafe et entre les deux le piteux match aller de Supercoupe. Mourinho n'était pas satisfait de son équipe et du jeu qu'elle proposait et notamment lors de la dernière sortie du Réal où il s'était montré très énervé. 

Mais même si du côté de la capitale espagnole, c'était pas encore du football champagne, en Catalogne, le jeu n'est pas forcément présent lui non plus depuis le début de saison et la victoire contre Ossasuna ce week-end relève plus de la chance que du mérite !

 

Dés le début, c'est le Réal qui va porter les attaques : tout d'abord par une passe de Marcelo pour Higuain qui s'offre son premier face à face de la soirée, mais Valdes réalise un bon arrêt. Quelques minutes plus tard c'est cette fois Pepe qui lance Higuain dans la profondeur, profitant d'une erreur défensive de Mascherano, pour ensuite glisser le ballon entre les jambes du gardien catalan. C'est ensuite Ronaldo qui va doubler la mise, parfaitement lancé par un long ballon au dessus de la défense Barcelonaise, le Portugais élimine d'une aile de pigeon Piqué et profite d'une erreur de main du portier des Blaugranas pour mettre les hommes de Vilanova dos au mur. Les Madrilènes vont continuer ensuite cette pression et se créeront plusieurs occasions de 3-0, mais ils manqueront soit de réalisme à l'image de Di Maria, Kedhira, Higuain ou alors se verront leur but refusé comme S.Ramos ! A ce moment de la partie, le Barça est suffoquant, méconnaissable, mais c'est grâce une nouvelle fois à son petit magicien argentin que les catalans vont recoller au score grâce à un superbe coup franc sur lequel Casillas est totalement battu.

 

En seconde mi-temps, l'intensité va baisser d'un ton, les Madrilènes seront moins offensifs, mais garderont toujours la main sur la rencontre, et le score aurait pu être plus lourd si le poteau n'était pas venu contrer Higuain, ou si Higuain avait réussi au moins un de ses faces à faces en seconde mi-temps. Les Barcelonais ont eux aussi eu leur occasion de revenir par Jordi Alba mais après avoir réussi à contourner San Iker, le néo-catalan va se faire déposséder du ballon par Sergio Ramos qui sauve les siens d'une égalisation ! 

 

Concernant les performances individuelles, on peut tirer notre chapeau à C.Ronaldo qui a encore fait parler son talent et nous as gratifié de bons gestes techniques, ainsi qu'à Marcelo qui s'est montré très serviable et très offensif aujourd'hui sans oublier Sergio Ramos qui a réalisé un match très très propre. Jordi Alba s'est lui procuré deux occasions de revenir dans la partie mais n'a pas su les bonifié cependant on peut considérer son match comme bon. Song et Modric les deux nouveaux ont fait des entrées remarqués, et ont montrés une partie de leur potentiel sur le peu de temps qu'il leur a été accordé.
Au rayon des déceptions, impossible de ne pas citer Valdés qui coûte ce soir un but à son équipe, une nouvelle fois après sa bourde de l'aller, Piqué qui n'a pas été exceptionnel ou encore Mascherano qui est lui aussi coupable sur un des buts madrilènes. Et enfin, même si il a marqué, Higuain (préféré à Benzema) a sacrément vendangé pas moins de 6 face à face dont malheureusement 5 mal négociés. Un tel gâchis aurait pu coûter cher au Réal en fin de partie !

 

Le Réal remporte donc ainsi son premier trophée de la saison et sa 9ème Supercoupe d'Espagne historiquement, revenant ainsi à une longueur des Barcelonais sur le  palmarès de cette compétition.

 

PS : Un bravo aux Lillois qui se sont qualifiés et ne sont pas tombés dans le traquenard !


Un Paris bien stérile (26/08/12):


Pour une victoire du Paris saint Germain, il faudra encore attendre. Et pour se rassurer dans le jeu, ce ne sera pas pour ce soir non plus...

Le club de la capitale n'a pas été convaincant ce soir ! Certes il manquait (encore) Thiago Silva (blessé) et Lavezzi (suspendu) cependant au vue du calibre des joueurs alignés par le tacticien italien on est en droit d'attendre mieux. 

Comme lors du précédent match nous avons eu droit à un Paris innofensif. Les Parisiens ont le ballon pour celà pas de problème mais une fois le ballon dans les pieds les joueurs offensifs que ce soit Pastore ou Nene (voir Ibrahimovic) n'arrivent pas à trouver la solution.

Les "stars parisiennes" n'ont pas trouvé la profondeur et n'ont pas crée de bréches. Les seules occasions à signaler côté parisien, sont des frappes tentées à la fois par désespoir et par dépit, à l'image de cette frappe de Menez en 2nde mi-temps où il essaye d'y aller tout seul en vain ou encore Ibrahimovic dos au but qui préfère armer une frappe plutôt que chercher à faire une action collective. Et il ne faut pas leur en vouloir voir même les féliciter étant donné la qualité du jeu collectif développé ce soir et son manque de créativité. Seul un exploit personnel ou un coup de pied arrêté aurait été capable de débloquer la situation.

Qu'est-ce qui n'a pas marché ce soir à Paris ?
Contre Bordeaux en cette soirée de fin d'Aout, les  déceptions sont  malheureusement peut-être plus nombreuses que les satisfactions pour le club de capitale. On peut d'abord rapprocher à Maxwell par exemple de ne pas avoir apporté offensivement, et rester cantonné à son rôle de défenseur. Le Brésilien aura eu beau beaucoup toucher de ballons en première mi-temps (remplacé en 2nde mi-temps par Armand) il ne nous laissera pas un souvenir indélébile de sa prestation.
On peut aussi reprocher à Thiago Motta qui faisait son retour et Matuidi de ne pas assez avoir apporter offensivement et ne pas assez faire le lien entre la défense et l'attaque ainsi que leur incapacité à dynamiser un jeu qui a paru bien stérile.
Concernant Pastore et Nene ils ont tenté mais ont aussi beaucoup échoué, et se sont frottés à un véritable mur ne leur permettant pas d'exploiter leur capacités. Quant à Ibrahimovic il n'a pas réussi à exploiter le peu de ballons qu'il a eu et il faut le dire n'a pas été souvent mis dans de bonnes dispositions, pourtant l'ancien Milanais va devoir s'habituer à ce style de défenses qui vont lui laisser très peu d'espaces. 

Même si les satisfactions sont rares, il ne faut pas oublier de parler du jeune Rabiot, la surprise d'Ancelotti, le petit joueur de 17ans a apporté, a tenté et a été le seul à trouver la profondeur. En contre-partie il a eu tendance à ralentir le jeu, sa vitesse à première vue n'a pas l'air d'être sa première qualité. Et enfin on peut aussi parler de Menez qui même si il n'a pas fait une rentrée exceptionnel a apporté un peu plus de percussion au jeu parisien et a tenté sa chance, sans succès.

 

Que penser de Bordeaux ?
Les Girondins ont bien entamé leur saison contrairement à la saison dernière. Après les victoires à Evian et contre Rennes, un nul au Parc des Princes, un bilan plus que satisfaisant pour les hommes de Francis Gillot. 

Obraniak avait prévenu avant le match "La pression n'est pas sur nos épaules. Un faux pas ne serait pas très grave.", l'international polonais savait très clairement que gagner contre Paris serait très compliqué mais également que c'était le moment idéal pour les jouer. On le sait, les grosses équipes ont une préparation façon "diesel" alors que Bordeaux a lui misé cette année sur une prépa qui permet d'être à fond dés la première journée. Les deux préparations ont leurs avantages comme leurs inconvénients mais force est de constater que la ligne conductrice dirigée par Francis Gillot fait son bonhomme de chemin. Et ce soir avec une "équipe B" les girondins ont tenu tête et auraient pu même peut-être réaliser le hold-up.

C'était certes très moche à regarder mais contre Paris, à l'extérieur c'est une tactique comme une autre, la méthode a déjà fait ses preuves il n'y a pas si longtemps (Chelsea), donc pourquoi pas ! En tout cas il est difficile de le reprocher à Francis Gillot, au rayon des satisfactions : toute la défense qui n'a laissé aucune chance à des parisiens, pas d'erreur et un match très propre de tous. Mais pour souligner des joueurs dont on a pas l'habitude de forcément parler, et qui ont fait aujourd'hui un très bon match : Marange et Hernique. Ce dernier s'est notamment illustré plusieurs fois dans des duels contre Ibrahimovic qu'il a gagné à multiple reprises.

 

 

A la fin de cette 3ème journée, Bordeaux pointe à une honorable 4ème place tandis que le PSG n'est que 11ème. A noter que Marseille est seul en tête du classement après sa victoire cette après-midi grace à une nouvelle fois Gignac, contre le champion en titre : Montpellier.



Barcelone impérial chez lui (24/08/12):

La joie catalane se partage !
En mangeant des tapas, en consommant une bière, ou tout simplement enfoncé dans son canapé,et peu importe que l'on mange ou pas devant cette rencontre, ça ne lui  empêche pas d'avoir un gout particulier.
Tout d'abord nous avons encore tous en mémoire le geste de Mourinho la saison dernière à l'issue du match retour de cette même Supercoupe, cependant le portugais a voulu calmer le jeu cette semaine en déclarant notamment avoir beaucoup de respect et d'estime pour son homologue.

D'un point de vue purement  footballistique, maintenant, comme l'a dit José Mourinho le coach des Merengues, cette semaine, cette supercoupe est "la compétition la moins importante que nous visons cette saison". Sur ce point c'est compliqué de lui donner tort.Mais face au rival catalan, le match ne peut pas être perçu comme un vulgaire match dans lequel on joue parce qu'il faut jouer ! Ce genre de rencontre peu importe que ce ne soit que la Supercoupe espagnol, on la joue pour  la gagner! 
La preuve en est, Tito Vilanova, le succeseur de Guardiola avait ménagé quelques joueurs (Sanchez, Iniesta, Piqué) lors du match contre Sociedad afin d'avoir une équipe à 100% de ses moyens ce soir. Et quant au technicien portugais il a aligné son équipe type (hormis la titularisation de Callejon).

Un Réal pas si malheureux :
On pourrait regretter que le premier but inscrit par Pedro (servi très joliment par Iniesta) soit entaché d'un hors jeu. Une erreur de l'arbitre assistant que n'a pas manqué de relever Mourinho : " Je n'ai pas aimé le premier but du Barça parce qu'il est le fruit d'une erreur de l'arbitre assistant". Un arbitrage par ailleurs très laxiste, des attentas barcelonais non sanctionnés ou encore un penalty oublié en faveur des hommes de Vilanova. Mais il serait impensable de s'attarder sur ces fait de jeu ce soir tant la domination des Blaugranas a été intense. En effet, en première mi-temps, il n'y avait qu'une seule équipe équipe sur le terrain, mais qui s'est cependant il faut le  reconnaître frotté contre une bonne défense madrilène (hormis Albiol). 

Mais c'est en seconde mi-temps que tout va se décanter et contre toute attente, Ronaldo vient placer sa tête sur un corner battant Busquets au duel et permettant à son équipe de mener 1-0 contre le cours du jeu. Cristiano Ronaldo qui marque sur sa seule et unique occasion. Le Portugais est opportuniste, à l'image de son équipe ce soir. A moins de 10 minutes de la fin, Barcelone a l'occasion de se mettre définitivement à l'abri et de planter le clou mais le 4-1 ne sera pas pour ce soir grâce à un bel arrêt de Cassillas. Et quelques secondes plus tard, c'est Di Maria (entré à la 66ème à la place de Callejon) qui permet à son équipe de garder un espoir pour le match retour grâce à un Valdés qui nous as gratifié d'un jeu de jambes dont les aficionados catalans se seraient bien passés. 

Qu'est-ce qui a changé depuis le départ de Guardiola ?
A vrai dire pas grand chose. C'est toujours ce même jeu de passe bien léché qui régale les téléspectacteurs du monde entier.  Les acteurs ont peu changé par rapport à la saison dernière et pas de doute le "Barça" de Vilanova est déjà prêt ! Les joueurs ont l'habitude de jouer ensemble tous les week-ends, et ça se sent. Le jeu est toujours aussi fluide que sous Guardiola toujours aussi précis et avec pour l'instant autant de réussite. Comme l'en atteste le dernier but après un festival d'Iniesta qui crochète plusieurs madrilènes avant de délivrer un caviar à Xavi dans un timing parfait. Une action à montrer dans toutes les écoles de football. La seule différence (sur ce match) que nous pourrions peut-être noter concerne les tirs lointains. Plusieurs joueurs se sont essayés à des tirs un peu plus lointain que sous Guardiola (Messi par 2 fois, Xavi et Piqué). Précisons que ces tirs sont intervenus en première mi-temps, où les joueurs de Mourinho jouaient très bas et face à cette défense les joueurs de Vilanova ont surement voulu tenter une autre solution pour inquiéter Casillas mais sans succés. Alors véritable volonté de Tito de vouloir que ses joueurs tentent plus souvent leurs chances de loin ou juste contexte par rapport à cette équipe défensive en première mi-temps ? Nous verrons ça dans les jours et mois à venir !


Le Réal Madrid n'a pratiqué ce soir du football que par intermittences et c'est bien dommage. Il faudra être constant du début à la fin, la semaine prochaine si le Réal veut remporter ce trophée qui lui échappe depuis 2008. Et si les Madrilénes cherchent une statistique consolante, lors de la victoire contre Valence il y a 4 ans ils avaient perdus le match aller 3-2 avant de s'imposer 4-2. Souhaitons leur autant de réussite cette année !

 
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